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VIGILOR SECURITÉ

M’mah Sylla : Violée à plusieurs reprises par des médecins, une guinéenne de 25 ans succombe à ses supplices

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Agée de 25 ans, la jeune fille guinéenne, violée et charcutée par des médecins à plusieurs reprises, en octobre dernier, avant d’être récemment évacuée d’urgence en Tunisie pour une chirurgie réparatrice a finalement succombé à sa septième opération. L’annonce de son décès provoque aujourd’hui l’émoi, suscite une vague d’indignation et de colère au sein de l’opinion nationale.

Il y a plus d’un mois, à cause de la cruauté de l’homme le destin de cette jeune fille tournait brusquement à jamais à la catastrophe. Droguée et abusée à plusieurs reprises par des médecins dans une clinique clandestine à Entag, un quartier de la haute banlieue de Conakry, M’mah Sylla dans une tentative d’avortement a subi trois opérations effectuées par ces violeurs. Elle sera charcutée plusieurs fois par des objets souillés, sans succès, avant d’être conduite au CHU Ignace Deen pour une tentative de sauvetage.

Désespérés, ses parents lancent un SOS pour sauver leur fille. Vagin détruit entrainant une fistule obstétricale, ventre déchicotés et son âme vendue aux démons. L’opinion est frappée d’une vive émotion. Mais, elle est aussi surtout estomaquée et choquée par l’ampleur du traumatisme subis par la pauvre fille.

Les ONGs de défense des droits humains se mettent aussitôt en branle pour saisir les services compétents. Le grappin est immédiatement mis sur les présumés violeurs et leurs complices. Depuis, ils sont sous les verrous en attendant d’être situés sur leur sort.

Evacuée d’urgence vers la Tunisie pour un ultime sauvetage, la jeune fille n’a pu échapper à la fatalité. En dépit des efforts fournis par les médecins tunisiens, ils n’ont pu la sauver. Elle succombera à sa septième opération. Laissant dernière, une famille inconsolable et un peuple meurtri.

Le viol est malheureusement devenu une pratique courante dans la société guinéenne où 95% de la population est musulmane. Il ne se passe plus de jour, sans qu’une fille ne se fasse abuser. Et la plupart des cas sont réglés à l’amiable en lieu et place de la justice.

Fatoumata Camara pour kibanyiguinee.info

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