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Débrayage à UMS/Boké : signature d’un protocole d’accord entre la direction générale et le collectif des travailleurs

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C’est fait, un terrain d’entente est enfin trouvé entre la Direction Générale de la société UMS et le Collectif des travailleurs. Du moins pour l’instant. Sous la supervision de l’inspection générale du travail, les deux parties sont parvenues à la signature d’un protocole d’accord mais aussi d’une trêve sociale pour une durée de 5 ans. C’était à Boké, le 30 novembre 21, dans un réceptif hôtelier de la place.

Etaient présents, les membres de la direction générale UMS (Mohamed Benani DGA, Dani Wazni directeur des opérations, Balla Camara DRH), les représentants de l’inspection générale du travail, MM. Mohamed Kourouma et Camara, la délégation syndicale (El hadj Amadou Diallo, 1er titulaire), les membres du collectif des travailleurs représentés par Ousmane Djiking Diaby et les sages de Boké par El hadj Ibrahima Diassy.

C’est au terme de plusieurs semaines d’âpres négociations que les deux parties ont fini par trouver un accord. Les négociations ayant porté sur quatorze (14) points de revendication. Qui seront tous pris en compte par la direction générale d’UMS.

Acceptés et validés, ces 14 points sont entre autres : Augmentation de salaire et catégorisation par hiérarchie et ancienneté ; Vérification de l’authenticité des contrats de travail ; Révision générale de la situation des journaliers ; Paiement intégral des heures supplémentaires et primes accumulées dans le mois ; Respect et application de la convention Mines et Carrières ; Dotation mensuelle en denrée alimentaires ; Révision et régularisation des grands prêts bancaires ; Construction de logements sociaux.

Le véritable point d’achoppement de ces négociations aura été le premier point de revendication portant sur l’augmentation de salaire. Il a été maintes fois suspendu avant que les parties ne tombent sur un accord. La direction a accepté de relever le taux d’augmentation  à 11 pour cent pour les salaires inférieurs à 4 millions 300 et à 6 pour cent pour les salaires supérieurs à 4 millions 400 GNF.

Concernant l’accord portant, « Révision générale de la situation des journaliers de la communauté », il est important de souligner que la plupart des journaliers est restée en activité pendant 6 ans environs sans signer de contrat. A part le maigre salaire que ces journaliers percevaient, aucun de leur droit n’était respecté. Mais suite aux négociations, ils peuvent désormais se frotter les mains. L’engagement est pris par la direction pour régulariser leur situation contractuelle au plus tard le 31 décembre 2021.

La direction c’est aussi engagé au « respect et application de la convention Mines et Carrières » qui était bafouillée par le passé.

Egalement, en dépit de la grève qui annulait de facto la prime de paix, comme c’est fut le cas par le passé, cette fois la direction s’est engagée à la payer pour le bonheur des employés.

Par ailleurs, dans le souci de consolider la quiétude sociale sur les sites, les parties se sont convenues d’observer une trêve sociale pour une durée de 5 ans avec tacite reconduction.

C’est la signature du protocole d’accord dans l’après midi du mardi 30 novembre 21, entre les deux parties, qui a clôturé ces négociations.

Sidafa Keita pour kibanyiguinee.info

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