L’ancien chef d’Etat major général des armées serait-il en disgrâce ? Rien n’est moins sûr. Car les actes pris par le président de la transition à son encontre ces dernières heures sont loin d’être rassurants. Trois décrets pour lui seuil en 24 heures. Tout porte à croire, que dans l’histoire récente de la Guinée, c’est une première.
Dans un premier décret, il est limogé de son poste de chef d’Etat major général des armées puis suivi d’un second le nommant au poste de ministre de l’Urbanisme de l’habitat et de l’aménagement du territoire chargé de la récupération des domaines spoliés de l’Etat. Et 24 heures après, un troisième décret est pris le limogeant de son portefeuille ministériel.
S’il a pu passer la main ce matin à son successeur au poste de chef d’Etat major général des armées guinéennes, sous l’égide de l’inspecteur général des armées, l’officier n’a pas eu l’opportunité de s’installer dans ses nouvelles fonctions de ministre.
Le décret le limogeant ne donne aucune précision sur le sort qui lui serait réservé. Jusque récemment membre influent du CNRD, le général déchu serait pour l’instant abandonné sur son sort.
A cause de cette situation, une question taraude aujourd’hui l’esprit des guinéens. Qu’est ce qui se passe au sein du CNRD ? Nous y reviendrons.
Aminata Touré
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