Les négociations tripartites, gouvernement, patronat et syndicat qui perdurent maintenant depuis un mois, sans trouver un accord, se sont poursuivies ce vendredi 13 octobre, au niveau du ministère du travail et de la fonction publique. Il y a eu une nouvelle proposition de l’Etat mais qui n’a pu faire avancer les choses.
En lieu et place de la valeur monétaire de l’indice de salaire qui constitue le point nodal des 21 points de la plateforme revendicative, et pour lequel le mouvement syndical demande une augmentation de 100%, l’Etat guinéen après avoir proposé les jours précédents 20% d’augmentation, s’est contenté cette fois de mettre sur la table la majoration des primes salariales à hauteur de 50%.
Cette augmentation permettra d’améliorer le pouvoir d’achat des fonctionnaires, a confié le président de la commission des négociations du côté gouvernemental. Aboubacar Kourouma estime que le mouvement syndical devrait accepter cette offre de l’Etat en attendant l’achèvement du projet FUGAS (Fichier Unique de Gestion Administrative et de Solde) lancé par l’Etat afin de pouvoir « maitriser à coup sûr la masse salariale.»
A l’en croire, une fois ce projet achevé, l’Etat « sera en mesure de calculer réellement l’impact financier de toute majoration de la valeur monétaire du point d’indice.»
Des explications qui ne rassurent pas du côté du mouvement syndical. Très attaché au point sur la valeur monétaire de l’indice salarial, il reste pour l’instant campé sur sa position. Nous y reviendrons.
Sidafa Keita pour kibanyiguinee.info
Les commentaires sont fermés.