C’est une attaque coordonnée et simultanée de terroristes qui a été signalée au niveau de la frontière Guinéo-malienne dans la nuit du mercredi 6 février 2024.
Les assaillants au nombre de huit (8), selon des sources sécuritaires, ont fait irruption nuitamment au poste de contrôle du côté du Mali. Ils étaient lourdement et sont venus à bord de quatre (4) motos.
Opérant par surprise, ils ont ouvert le feu sur leur cible. Faisant quatre (4) blessés parmi les agents de contrôle et les voyageurs qui étaient là au mauvais moment. Parmi les victimes il y a deux (2) maliens dont un policier et une passagère, un chauffeur guinéen, Mamby Cissé et un passager ghanéen, selon une source sécuritaire.
Suite à cette attaque, faut-il craindre une menace terroriste en Guinée ? La question mérite d’être posée. Même si l’attaque qui ne serait pas encore revendiquée a été perpétrée sur le sol malien. Or il est évident qu’on ne peut dormir tranquille sous ses lauriers lorsqu’on sait que le danger est tout près.
Conscientes du danger, les autorités guinéennes alertées auraient immédiatement pris des dispositions pour renforcer le niveau de sécurité à la frontière. Des renforts constitués d’agents de police, de gendarmerie et de l’armée sont venus de Siguiri pour appuyer les dispositifs sécuritaires déjà sur place.
Cela est-il suffisant pour garantir une quiétude sociale dans la cité et assurer la sécurité nationale ?
Espérons le bien. Surtout que les guinéens ont encore en mémoire l’agression rebelle de 2000 au sud du pays. Qui avait transformé la région forestière en une véritable hécatombe humaine et provoqué le déplacement de milliers de personnes.
Sidafa Keita pour kibanyiguinee.info
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