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PROCÈS DU 28 SEPTEMBRE : L’ONU DONNE UNE NOTE DE SATISFACTION A LA JUSTICE GUINÉE

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Les réactions positives se multiplient depuis la prononciation du verdict contre les présumés auteurs des évènements douloureux du 28 septembre 2005. Après la CPI, l’ONU à travers le Haut-Commissaire des Droits de l’Homme Volker Türk et la Représentante spéciale du Secrétaire Général chargée des questions des violences sexuelles en période de conflit, Pramila Patten, se sont respectivement exprimés pour saluer le courage et la transparence qui ont caractérisé la justice guinéenne dans ce procès. 

Quinze années se sont écoulées depuis la tragédie du 28 septembre 2009. En poursuivant et condamnant les présumés auteurs, la justice guinéenne rend la justice aux victimes de ces exactions au relent antinomique des principes universels des droits de l’homme. C’est pourquoi le Haut Haut-Commissaire des Droits de l’Homme estime que « les survivants et leurs familles ont droit à une justice et une transparence totales » dans ce procès. Volker Türk pense qu’il est aujourd’hui plus que nécessaire de « poursuivre » cette action guinéenne afin de « mettre fin à l’impunité », mais aussi pour faire de sorte que les « responsables de violations des droits humains » où qu’ils soient, « soient traduits en justice ».

Dans cette justice rendue, le diplomate onusien pense qu’il ne faut surtout pas oublier d’accompagner les victimes. Notamment sur le plan psychologique, social et financier.

Dans le même ordre d’idées, la Représentante spéciale du Secrétaire Général chargée des questions des violences sexuelles en période de conflit, Pramila Patten, s’est exprimée pour saluer le « verdict » issu du procès. Selon Pramila Patten, ce verdict constitue « un message fort » envoyé à tout le monde. Car, estime-t-elle, il s’agit là d’un signal fort pour dire que « l’impunité ne sera pas tolérée » en Guinée.

Selon la diplomate onusienne « c’est la première fois dans l’histoire de la Guinée que le Statut de Rome, et plus particulièrement ses dispositions relatives aux violences sexuelles, sont mis en œuvre ».

Le 28 septembre 2009 au stade du même nom, au moins 156 personnes sont tuées par des bérets rouges, 109 filles et femmes agressées sexuellement et plusieurs autres personnes sont portées disparues.

Fatoumata Camara pour kibanyiguinee.info

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