Lancée le 19 novembre dernier, à Conakry, la deuxième session de la réunion des experts de l’Assemblée des Régulateurs et Télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO), qui a connu la présence de six pays (Guinée, Ghana, Nigéria, Guinée-Bissau, Mauritanie, Benin) sur les seize membres, a pris fin ce vendredi sur une note de satisfaction.
Lors de cette rencontre de quatre jours, les participants ont eu des échanges fructueux sur trois points essentiels : l’accès et l’expérience des consommateurs, le développement des infrastructures et la cybersécurité.
Les résultats des travaux de groupes y afférents ont été présentés ce vendredi par les différents rapporteurs. Chaque groupe ayant fait des recommandations pour le maintien d’un élan de vision commune et d’intégration numérique au sein de l’espace Oust Africaine.
Dans son allocution de clôture, le Secrétaire exécutif de l’ARTAO n’a pas manqué de souligner la qualité des travaux ayant imprimé la session de Conakry.
Tout en exprimant sa gratitude et son optimisme, Aliyu Yusuf Aboki, a affirmé que « les riches délibérations de ces derniers jours ont abouti à des projets de recommandations exploitables qui guideront la prochaine phase de notre parcours. » Précisant que « ces résultats » sont le fruit d’efforts (conjugués) dont les résolutions seront présentées à la prochaine Assemblée générale annuelle, prévue à Bissau, en Guinée-Bissau, au premier trimestre de 2025.
Pour renchérir, il explique que les progrès réalisés lors de cette session de Conakry, ont permis de mettre en évidence « l’essence de l’ARTAO en tant que plate-forme de partage des connaissances, de résolution des défis communs et de promotion de l’harmonisation des réglementations des télécommunications. »
Une harmonisation, qu’il estime d’ailleurs à juste titre, être essentielle pour la libération du potentiel socio-économique de la sous-région, l’innovation et l’intégration d’une économie numérique florissante.
Au nom du pays hôte, le DGA de l’ARPT a mis l’occasion à profit pour mettre en exergue la nécessité pour les États membres de l’ARTAO de conjuguer leurs efforts pour parer aux menaces et garantir l’intégration numérique en Afrique.
« Il ressort de nos échanges une volonté commune d’œuvrer ensemble pour promouvoir l’investissement dans les infrastructures, garantir la protection des consommateurs contre les pratiques frauduleuses et abusives, et renforcer la résilience des réseaux face aux menaces cybernétiques croissantes », a affirmé Adama Condé.
Dans son discours de circonstance, ce cadre de l’État a tenu également « à saluer l’engagement et la contribution de chaque participant à cette réunion. » Selon lui, leurs « idées, analyses » et leur « expertise » ont permis d’enrichir les débats et de « formuler des recommandations pertinentes pour améliorer le cadre réglementaire et favoriser le développement harmonieux du secteur des télécommunications en Afrique de l’Ouest. »
La rencontre a pris fin par une photo de famille des participants accompagné d’un cocktail, en attendant le rendez-vous de Bissau (Guinée-Bissau) prévu dans le premier trimestre de 2025.
Photo de famille
Sidafa Keita pour kibanyiguinee.info