Site d'informations générales
VIGILOR SECURITÉ

L’OPPOSANT ALIOU BAH ARRÊTÉ EN GUINÉE : LES CRIS DE DÉTRESSE DU « BUFFLON » NE L’ONT PAS SAUVÉ !

Début décembre, il alertait déjà être dans le viseur du pouvoir. Trois semaines après cette annonce, il se fait arrêter avant d’être placé en garde à vue.   

Comme un bufflon pris au piège, les cris de détresse de l’opposant politique guinéen ne lui ont malheureusement pas sauvé. Le président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), Aliou Bah, a passé sa première nuit en garde à vue ce jeudi 26 décembre 2024.

Interpellé à Pamalap, une ville frontalière située entre la Guinée et la Sierra Léone, en compagnie de deux de ses collaborateurs, le leader politique a été conduit illico presto à Conakry. Où il a passé sa première nuit au Haut commandement de la gendarmerie nationale.

Mis à la disposition de la Division des Investigations Judiciaires de la Gendarmerie Nationale, ce vendredi 27 décembre, il est poursuivi, selon son avocat, pour « offense » au président de la transition.

Visiblement choqué par cette accusation, Me Pépé Antoine Lamah confie à la presse que son client est un « prisonnier d’opinion. » Arguant que son « seul crime » a été le fait d’avoir critiqué l’État d’inactions « face à la recrudescence des phénomènes de kidnapping et de disparition forcée. »

L’opposant commença ses cris de détresse au début du mois. Alors qu’il serait encore à l’étranger, il eut dit, via son parti, être dans le collimateur du CNRD. Ceci du fait, d’après lui, de ses critiques acerbes contre le pouvoir sur les médias étrangers. À travers son pool d’avocats, il porta même plainte contre X auprès des juridictions compétentes guinéennes.

Mais en fin de compte, comme on s’aperçoit, cela ne l’a pas sauvé. Pendant que la justice mènerait encore ses investigations, le bufflon qu’il est devenu est coincé au milieu d’un troupeau de fauve, et ne compte plus que sur un miracle divin pour s’en sortir.

Sidafa Keita pour kianyiguinee.info