OUMAR CAMARA, DIRECTEUR GÉNÉRAL D’EFFICIENCE GLOBALE : « L’IA EST UN OUTIL QUI PERMET DE DÉCUPLER LA CAPACITÉ HUMAINE »
Ce mardi 11 février 2025, la capitale guinéenne, Conakry, parallèlement au Sommet Internationale pour l’Action à l’Intelligence Artificielle (IA) a abrité un atelier de formation de dix organisations de la société civile guinéenne (OSCs). Initiée par l’Ambassade de France en Guinée et en Sierra Léone et l’Institut Français de Guinée, la formation a été facilitée par l’entreprise Efficience Globale (EG).
Lors du lancement dudit atelier qui a eu lieu dans un réceptif hôtelier de la place, le Directeur Général d’Efficience Globale est revenu sur l’importance de cette formation. Oumar Camara a affirmé que les « ONGs font face » à plusieurs « défis » qui sont notamment en lien avec les « infrastructures, la gestion interne et administrative, la mobilisation des ressources et la visibilité. »
Un constat non reluisant, qui est dû d’après lui, « généralement au manque de capacité des ressources humaines adaptées. »
Mais selon le patron de l’entreprise spécialisée dans l’accompagnement par des solutions technologiques, ce sont des « défis » que l’IA permet de « relever ». « C’est un outil qui permet de décupler la capacité humaine, la capacité des organisations », a confié le formateur sur [banyiguinee.info].
Il a ensuite précisé que cet « atelier de cadrage » a été initié pour « réunir, écouter et échanger avec les OSCs sur leurs défis » afin d’apporter des « solutions » appropriées.
« Au sortir de cet atelier, on va se mettre à la tâche pour concevoir l’outil qu’on mettra ensuite à leur disposition suivi d’une formation dans 2 mois », explique M.Camara, tout en précisant qu’il s’agit d’un projet d’accompagnement dont la durée s’étendra sur 6 mois.
Mais quel est le résultat escompté à l’issue de ce projet ?
Oumar Camara assure que la réalisation de ce projet permettra « l’augmentation de la productivité des OSCs. » D’après lui, une fois initiées, celles-ci, « au lieu de prendre une semaine pour faire un document moyen » de projet, pourront, « en une demi-journée » produire « un document de très haute qualité. »
Les dix OSCs bénéficiaires de ce premier projet évoluent dans divers secteurs en lien avec la santé, la solidarité, la lutte contre les violences basées sur le genre, le handicap, l’inclusion, la migration, l’environnement, le web, la gouvernance, la citoyenneté et le développement durable.
Sidafa Keita pour kibanyiguinee.info
