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Immersion Gouvernementale : Mme Pricemou, ministre de l’information revient sur le bilan !

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A la suite de l’immersion gouvernementale l’heure est au bilan pour les ministères sectoriels. La  maison de la presse de Guinée sert de cadre à cette communication qui a allure de compte rendu pour les départements ministériels en terme de constats, d’activités réalisées et de perspectives.

Ce mercredi 29 juin 2022, c’était le tour des ministres Mme Rose Pola Pricemou, de l’Information et de la Communication, de Mme Aicha Nanette Conté, de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérable et Mme Louopou LAMA, de l’Environnement et du Développement Durable de communiquer sur les activités et les perspectives après leurs constats durant cette immersion.

Selon Rose Pola Pricemou, ministre de l’Information et de la Communication, pendant les quatre semaines qu’à durer l’immersion, l’occasion a été mise à profit pour constater les réalités dans lesquelles vivent les citoyens à l’intérieur. Elle a déploré un déficit en terme de fonctionnement des médias surtout ceux du public, l’existence d’infrastructures inadaptées et un manque de formation ou de renforcement de capacités des journalistes.

« En tant que ministre en charge de l’Information et de la Communication, nous avons eu à écouter les nombreuses familles de la presse guinéenne à travers le pays. Le constat n’est toujours pas reluisant par endroits à la fois dans les médias publics et privés, mais beaucoup plus dans les médias publics. Plusieurs volets ont été sources de nos ressentiments par rapport aux infrastructures que nous avons trouvées à l’intérieur du pays. La plupart des radios rurales, la RTG et autres, souffrent d’un déficit d’infrastructures, le déficit par endroits de personnel. La presse privée m’a interpellée à plusieurs reprises par rapport aux formations pour qu’elle ne soit démoralisée à l’intérieur du pays », a-t-elle révélé.

Il a été question aussi par Mme la ministre de l’Information et de la Communication de visiter au régional les sites de productions et de diffusion des médias, de mettre en place des directions régionales de l’Information et de la Communication et l’octroi des maisons régionales de la presse.

 « Nous avons visité environ 18 radios rurales, plus de 14 radios privées. Nous avons visité des télévisions privées, nous avons visité 14 sites de diffusion des médias publics, nous avons aussi visité les sites des infrastructures partagées de l’ex Sotelgui. Nous avons eu à visiter les centres émetteurs, nous avons eu l’occasion de visiter la poste guinéenne. Nous avons mis l’occasion à profit pour mettre en place nos directions régionales de l’Information et de la Communication. Nous avons eu l’occasion aussi d’écouter les associations de presse. Au cours de ces écoutes avec l’appui du Gouvernement, le Premier ministre avec la bonne volonté du Président de la transition, nous avons obtenu quatre (04) maisons régionales de la presse ».

Durant cette immersion les conditions de travail et de vie des journalistes n’ont pas été occultés par Mme la ministre qui promet de s’investir dans ce sens pour améliorer la situation. La convention collective des journalistes reste un défi non seulement pour son acceptation par les patrons de presse et son adoption au CNT (conseil National de la Transition), organe qui fait office de l’Assemblée Nationale.

 « Les leçons tirées, on sait que, les acteurs de la presse à travers le pays, sont des situations pas toujours confortables. Nous retenons qu’ils ont des besoins en renforcement de capacité, que ça soit en capacité humaine, que ça soit au niveau des équipements. Autant au niveau des médias publics, au niveau des médias privés surtout au niveau des médias publics, la question sur l’énergie est beaucoup revenue. Pour ce qui est des conditions de vie, nous avons évoqué la question de la convention collective, des réunions ont été faites au niveau des départements avec les associations de presse. Nous continuons pour parvenir à un document consensuel et surtout raisonnable qui puisse nous permettre de l’adopter au niveau du gouvernement et ensuite au niveau de l’instance législative qu’est le CNT », a rassuré Rose Pola devant les hommes de médias massivement mobilisés pour la circonstance.

Kolidoro Diallo pour kibanyiguinee.info

 

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