Interpellé il y a juste un mois, jour pour jour et jeté en prison où il croupit depuis, le journaliste et Secrétaire Général du SPPG est enfin à la barre. Son procès a ouvert ce mardi 20 février, du côté du Tribunal de Première Instance de Dixinn.
La presse locale et celle étrangère sont massivement mobilisées pour la circonstance.
Face au tribunal, Sékou Jamal Pendessa a fait face à une pile de questions relatives à la marche avortée du 18 janvier à Conakry. Mais esquive la plupart des questions de l’empereur des poursuites. Qui interroge en disant : “reconnaissez vous ces déclarations ?”. Interrogeait régulièrement le procureur, après lecture d’une déclaration attribuée à tort ou à raison à l’accusé.
Assisté d’un pool d’avocats qui assurent sa défense, le journaliste avec beaucoup d’humilité a à chaque fois répondu en ces termes: “Je ne répond pas à cette question “
Lors de sa plaidoirie qui a duré plus d’une heure, et sur laquelle nous reviendrons dans nos prochaines publications, Monsieur le procureur qui invite le président du tribunal de maintenir l’accusé dans les liens de la culpabilité, requiert 6 mois d’emprisonnement ferme à l’encontre du journaliste. Et comme amende, il réclame le paiement de 500 mille francs guinéens.
Le procès se poursuit avec la plaidoirie de la défense. Nous y reviendrons.
Sidafa Keita pour kibanyiguinee.info
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