Décidément en Guinée, depuis quelques jours, c’est la chasse ouverte contre les activistes de la société civile. Deux jours après les arrestations de Foniké Mengué et Billo Bah, tous du FNDC dissout, c’est au tour d’un autre activiste, Alpha Bayo de se faire chopper ce jeudi 12 juillet 2024, à Conakry.
Avec le même mode opératoire (operendus) que ces deux prédécesseurs, le coordinateur national de la Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG) a été enlevé par des éléments en uniforme pour une destination inconnue.
Les trois activistes qui évoluent dans un mouvement hétéroclite appelé Dynamique des organisations de la société civile, projetaient d’organiser des manifestations vers la fin du mois pour réclamer la réouverture des médias fermés mais également pour dénoncer la cherté de vie.
Depuis qu’ils ont été arrêtés, ils n’ont pas été assistés par leurs avocats qui s’inquiètent pour leur sort.
Depuis, il y a eu une vague de déclarations demandant leur libération immédiate. Après les vagues d’indignation à l’interne, la communauté internationale, à travers l’ONU, s’est également fait entendre.
L’organisation par la voix de sa rapporteuse spéciale sur les défenseurs des droits de l’homme, parle de détention « arbitraire » avant de demander la libération immédiate de Foniké et Cie.
« La détention des défenseurs des droits de humains semble arbitraire », dénonce Mme Mary Lawlor. Avant de marteler qu’« ils doivent être libérés immédiatement »
Satoumata Camara pour kibanyiguinee.info
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