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DISPARITION FORCÉE D’ACTIVISTES EN GUINÉE : UNE ONG FAIT UNE DEMANDE IMPORTANTE À ANTONIO GUTERRES

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La disparition forcée des activistes Foniké Menguè et Billo Bah, en Guinée, continue de susciter amertume et inquiétude au sein de l’opinion publique. Quatre (4) mois après leur disparition, on a toujours aucune nouvelle d’eux. Il n’y a aucune information officielle sur leur sort. Sont-ils en vie ou morts ? Où sont-ils détenus ? C’est le black-out total.  

Plusieurs questions à la fois qui sont sans réponse et qui suscitent la psychose et le pessimisme chez les proches et les populations en générale. D’autant plus que les disparitions sont devenues récurrentes dans le pays.

Depuis le 9 juillet, jour de l’enlèvement des deux activistes par une unité mixte (agents des forces spéciales et de la gendarmerie nationale), plusieurs autres disparitions ont été signalées dans le pays. Sans que l’État ne lève le pays doigt.

Constatant ce manque de volonté des autorités pour faire la lumière sur cet état de fait devenu gravissime, il faut le marteler, où des personnes peuvent disparaitre sans explication, une ONG locale proche des activistes a décidé d’interpeller le Secrétaire Général de l’ONU, António Guterres.

À travers une lettre écrite le 14 novembre dernier, référencée, N°/Réf :011/TLP/CP/CONAKRY/2024, l’ONG Tournons La Page (TLP) par la signature de son vice-coordinateur, a fait une « demande d’ouverture urgente d’une enquête impartiale, indépendante et transparente sur la disparition forcée de deux militants de la société civile guinéenne », en l’occurrence Oumar Sylla alias Foniké Menguè Coordinateur national du FNDC (Front national pour la défense de la constitution) et Mamadou Billo Bah, responsable de la mobilisation dudit mouvement.

En faisant cette demande, l’ONG s’appuie sur les dispositions du droit pénal international qui qualifie « la disparition forcée » de faits « des crimes contre l’humanité. » Une disposition prévue dans l’article 7 du statut de Rome, mais aussi dans le code pénal guinéen de 2016, où on retrouve la même disposition dans son article 225 de la loi. 

Kibanyiguinee.info qui dispose copie de cette lettre, prend ici le soin de la partager avec ses fidèles lecture. Voir document ci-dessous.

Lettre_de_Conakry_aux_Nations_Unies1
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