UFDG : le CERAG appelle à une « refonte des textes statutaires » pour sauver le parti

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) traverse une période de fortes turbulences internes, marquée par une série de remous et de décisions controversées au sommet de sa hiérarchie. Ces dernières semaines, plusieurs cadres influents du parti ont été écartés de leurs fonctions, certains accusés de collusion avec la présidence de la transition, d’autres d’avoir adressé un mémorandum critique à l’endroit du président du parti, Cellou Dalein Diallo.

Ces sanctions surviennent dans un contexte tendu, alors que le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation (MATD) a accordé à l’UFDG un moratoire de 45 jours pour se conformer à ses obligations statutaires et réglementaires. Ce délai, qui expire le 30 avril prochain, pourrait déboucher sur une suspension, voire une dissolution du parti en cas de non-conformité.

C’est dans ce climat de crise que le Cercle des amis de Gaoual (CERAG), un mouvement interne à l’UFDG, monte au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie de « dictature de la pensée unique ». Dans une déclaration rendue publique ce lundi 14 avril lors d’une conférence de presse, le CERAG estime que cette logique autoritaire « étouffe les débats internes et fragilise la cohésion » du parti.

« Le moratoire de 45 jours accordé par le MATD et la récente décision de justice ne doivent pas être perçus comme des obstacles insurmontables », a plaidé le président du CERAG, le professeur Lamarana Petty Diallo, appelant les militants à un « sursaut salvateur » pour éviter l’effondrement de leur formation politique.

Ci-dessous, KibanyiGuinee.info vous propose l’intégralité de cette déclaration.