Résumons :
1-le barrage de Kaléta n’est pas la propriété de la Guinée. Il est la propriété du Chinois CWE Hong Kong pendant 40 ans.
2- Le barrage de Souapiti est la copropriété de la Guinée et du même Chinois, CWE Hong-Kong ce, pendant 20 ans. Des actes relevant de haute trahison de la Patrie.
Dans un article publié au mois de juin 2020, intitulé Covid-19, la Banque Mondiale/FMI et la Guinée, le Doyen Ibrahima Fofana, l’auteur des présentes révélations, écrivait : « Au cours de ses deux mandats présidentiels, plus de cinq milliards de dollars des États-Unis ont été payés à l’État guinéen et pour le compte du Trésor public guinéen mais personne en Guinée ne sait à quoi tout cet argent a pu servir. Les Guinéens demandent instamment au Président de la République sortant, Alpha Condé, de les aider à comprendre. Cette supplique est d’autant plus opportune qu’une rumeur d’une gravité exceptionnelle avait circulé à l’époque, selon laquelle les caves de la Banque Centrale, où se trouvait stocké un important lot de lingots d’or auraient été vidées de cet or qui aurait été chargé dans un véhicule pour une destination inconnue. Etait-ce un pillage? » Au monstrueux pillage des ressources financières, vient s’ajouter le monstrueux pillage des « fondamentaux : ».
Pour Souapiti, même funeste montage financier que pour Kaleta. Une société appelée SOGES est constituée dont le capital est composé à 50% pour la Guinée et 50% pour CWE, propriétaire du barrage de Kaléta, qui ne lui a pas coûté un seul dollar et qui permet à CWE d’avoir cette idée sublime de faire de son barrage son apport au capital du barrage de Souapiti. Le nouveau prêt consenti par l’Eximbank chinoise et qui se chiffre à 1,2 milliards de dollars, est rétrocédé à SOGES qui passe un contrat de concession avec CWE pour la construction et l’exploitation de Souapiti. Et c’est ce contrat de concession qui fait de CWE copropriétaire du barrage de Souapiti. Comme c’est à Hong-Kong au lieu sur le continent que les affaires de la République Populaire de Chine se traitent, pour des raisons d’ordre idéologique et politique, c’est encore la filiale CWE Hong-Kong, déjà propriétaire du barrage de Kaléta qui est chargée de la construction et de l’exploitation du barrage de Souapiti.
Edg est encore tenue d’acheter l’énergie produite pendant 20 ans par le barrage de Souapiti et le montant est versé dans un autre compte séquestre de la Banque Centrale de la République de Guinée, au titre de la redevance devant servir en priorité au remboursement du nouveau prêt de l’Eximbank chinoise, soit 1,2 milliards de dollars. Le compte séquestre est crédité par l’État guinéen dès le départ pour 20 millions de dollars et ce montant sera porté par la suite à 90 millions de dollars. Comme on peut le constater, la charge financière est insupportable pour la Guinée.
En effet, les remboursements se feront à partir de 2022 à raison de 20 millions par an pour Kaléta et 40 millions de dollars par an pour Souapiti. Soit un total de 60 millions par an qui sont impossibles à trouver en Guinée, car c’est plus de 30% des revenus miniers, quand on sait que 30 autres pour cent sont engagés pour le financement du paquet global. A moins que le Président guinéen, Alpha Condé, dans un ultime sursaut patriotique, se décide à reverser à la Guinée les 5 milliards de dollars qui ont dû déjà prendre des chemins obliques conduisant au paradis fiscal de Dubaï.
Avec le double et scandaleux montage financier pour Kaleta et Souapiti], tout l’argent, tous les « fondamentaux » de la Guinée sont désormais pillés et drainés, via Hong Kong, vers la République Populaire de Chine. Un tel montage financier est rendu possible et n’a pu voir le jour que grâce à la complicité d’une assemblée nationale aux ordres qui a voté et ratifié l’accord-cadre sino-guinéen, signé en septembre 2017. A la suite de cet accord, deux professeurs d’économie, Christian de Boissieu et Patrice Geoffron, ont tenu à alerter le Président de la République, Alpha Condé, en lui faisant tenir un rapport par lequel ils attirent son attention sur « la dépendance aigüe » et les « risques économiques importants » qu’un tel accord entraine. Mais rien n’y a fait.
Dépendance aigüe et risques économiques importants sont les signes avant-coureurs des aléas potentiels de la liquidation de l’indépendance nationale et de la liberté du peuple de Guinée. Cette liquidation est déjà visible, elle est déjà aux portes de la Guinée, avec une présence de plus en plus marquée, de plus en plus massive, de plus en plus physique des Chinois de la République Populaire de Chine en Guinée.
Me Ibrahima Fofana
NB : A propos des liens historiques entre le RPG et l’avocat, Me Ibrahima Fofana
Me Ibrahima Fofana est :
- Ancien Coordonnateur national du RPG pendant la clandestinité de c parti pendant la clandestinité de ce parti, 1990-1992
- Membre d’une équipe de quatre hommes de conviction ( feu Emmanuel DIARRA, feu Ahmed Tidiane CISSE, Babadi FOFANA co-fondateur d’un établissement d’enseignement privé ), qui parvinrent à extraire nuitamment 《l’opposant historique》 Alpha Condé, de son domicile a Madina à Madina, assiégé par un important groupe de policiers en civil dont ils réussirent à tromper la vigilance, et à le faire évader, à l’aide de la voiture Célica du coordonnateur national du RPG, jusqu’au siège de l’Ambassade du Sénégal à Conakry, le 18 juin 1991.
- Chef de la délégation, composée de MM Ibrahima Sory Dioumessy, Moussa III Camara, et feu Karamoko Kouyaté et de Mme Hadja Makötö Camara et chargée de déposer le dossier d’agrément du RPG au Ministère de l’Intérieur le 21 février 1992 ; agrément obtenu le 3 avril 1992.
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