Le collectif des avocats des membres de l’UFDG et de l’ANAD dénonce les manquements sur la procédure d’interpellation dont leurs clients ont fait l’objet de la part du procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn dans ce qu’on pourrait désormais appelée ‘’affaire d’Ousmane Gaoual et Cie’’.
Lors de la conférence de presse du jeudi 19 novembre, ce collectif d’avocats a révélé que tout a été mis en place avant la présidentielle du 18 octobre par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn.
“Certains faits troublants semblent malheureusement donner raison au collectif des Avocats : le réquisitoire introductif d’instance du procureur de la République et la commission rogatoire du Magistrat instructeur ont été établis le même jour, soit le 14 Octobre 2020, et bien avant l’élection présidentielle du 18 Octobre 2020“, lit-on dans la déclaration du collectif d’avocats.
Plus loin le même collectif a précisé que cette manœuvre vise tout simplement à interpeller avant de fabriquer des infractions.
“Ce qui laisse apparaitre une volonté évidente de procéder à des arrestations sans aucune infraction. En d’autres termes, ces agissements ne sont ni plus, ni moins qu’une démarche qui consiste à interpeller d’abord et inventer les infractions par la suite“.
A rappelé que ces leaders de l’opposition notamment de l’UFDG, sont poursuivis pour fabrication, acquisition, stockage, détention, usage d’armes légères, de guerre, de détention de munition et sont placés sous mandat de dépôt à la maison centrale de Conakry.
Alphadio Diallo pour kibanyiguinee.info
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