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UMS/Boké : les travailleurs déclenchent une grève qui paralyse les activités minières

Les travailleurs d’United Mining Supply (UMS) sont en grève depuis la nuit du lundi 8 novembre 2021. Les activités de transports miniers sont en arrêt au niveau des deux sites, port1 et port2.

Il était 18 heures à Kaboye lorsque les activités ont été stoppées par les travailleurs. 2 heures plus tard, ce fut le tour de Malapouya de garer tous les camions en mouvement. Depuis, c’est le statuquo au niveau des deux sites.

Informé de la situation, le gouverneur de la région s’est rendu ce mardi 9 novembre à Kaboye pour négocier avec les grévistes. Mais cette rencontre n’aura rien donné puisque n’ayant pu faire redémarrer les activités. Les travailleurs ont décidé de passer la nuit à la belle étoile pour veiller au grain et empêcher certains ‘’margouillats’’ (des traitres) de sortir les camions.

Soupçonnés de « trahison » et d’avoir été « corrompus » par la direction générale, le syndicat a été récusé par l’ensemble des travailleurs qui ont en même temps rejeté les taux de 6 et 10% d’amélioration de salaire proposés par le directeur général adjoint Mohamed Bennani.

Les travailleurs campent sur leur plateforme revendicative qui s’articule sur six (6) points. Il s’agit notamment de la Réhabilitation des bus qui assuraient le transport du personnel à Boké ; l’Augmentation des salaires à 100% en tenant compte de la catégorisation par ancienneté ; l’Application stricte de la convention Mines et Carrière ; le Retrait pure et simple des nouvelles mesures de la RH pour validation des près bancaires des employés à la banque ; Revoir à la hausse le montant des prêts bancaires.

Un courrier avait été déposé à cet effet par le syndicat le 28 septembre 2021 à la direction générale sise à Conakry, qui accusera réception du document le 13 octobre 2021. Douze jours après, c’est-à-dire, le 25 octobre, elle lance avec le syndicat, des négociations qui prendront fin le 2 novembre courant.

Au terme desdites négociations la direction et le syndicat s’accordent sur un « procès verbal de réunion » qui fait aujourd’hui objet de rejet par les travailleurs.

Aux dernières nouvelles, UMS Conakry aussi pourrait se joindre au mouvement. En attendant donc de connaitre l’épilogue de ce nouveau feuilleton nous vous livrons ici en pièces jointes, le contenu du fameux « procès verbal de réunion » qui a sanctionné les négociations entre la direction et le syndicat.

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