Dans le cadre de la traditionnelle communication du gouvernement et du CNRD sur l’actualité sociopolitique du pays, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo et le ministre secrétaire général de la présidence, le Colonel Amara Camara, ont animé conjointement une conférence de presse dans un complexe hôtelier de la place.
Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour à savoir la durée des 36 mois en rapport avec le chronogramme des activités de la transition comme délai du retour à l’ordre constitutionnel.
Selon Ousmane Gaoual, « la transition commence quand on commence à dérouler les étapes. Même si on vous dit que la transition va durer trois jours, si on ne fait rien, on reste toujours dans la transition. Ces grandes étapes commencent par la mise en place d’un fichier électoral, le toilettage des textes juridiques et institutions, et le déroulé du processus électoral. Si on ne met pas en œuvre les premières tâches de la première étape, on n’a rien fait. Il faut séparer la transition au retour à l’ordre constitutionnel. La transition c’est depuis le 5 septembre, le retour à l’ordre constitutionnel est à adossé à ces calendriers de 36 mois. Il faut dix étapes clés pour sortir de la transition. Ce sont ces deux processus qui sont en cours en ce moment ».
Il reste à savoir si les 36 mois tels que proposés par le CNRD et adopté par le CNT (Conseil national pour la transition) ne connaitront pas de modification dans les prochains jours. Étant entendu que la classe politique dans sa majorité (les partis politiques les plus représentatifs de la Guinée) n’ont pas encore, du moins, accepté cette durée de 36 mois.
Il y a aussi que l’organisation sous régionale qu’est la CEDEAO ne sait pas encore officiellement prononcée sur la question.
Kolidoro Diallo pour kibanyiguinee.info
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