Avec la visite la semaine dernière à la maison centrale de Conakry pour s’enquérir de l’état de santé des détenus, le garde des sceaux ministre de la justice et des droits de l’Homme, Charles Wright, a donné des instructions concernant la prise en charge sanitaire des détenus malades et la tenue dans les meilleurs délais de leurs procès.
Pour matérialiser cela, le ministre Charles Wright vient d’honorer son engagement relatif à la prise en charge des frais de l’ordonnance médicale de M. Ibrahima Diallo, responsable des opérations du FNDC, dont l’état de santé ne cesse de se dégrader.
Me Salifou Béavogui, membre du pool d’avocats du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), demande à présent, l’ouverture immédiate du procès de leurs clients ou à défaut de les libérer tout simplement.
« Ibrahima Diallo a fait des examens, les résultats ont été présentés au médecin qui a même prescrit une ordonnance qui a été aussitôt honorée par le ministère de la justice. D’autres examens restent à faire et il est en train d’administrer ses produits. Mais au-delà de tout ça, qu’est-ce que nous réclamons ? Nous demandons deux choses : soit leur remise en liberté en attendant l’ouverture de leur procès ou l’organisation immédiate de leur procès parce que, pour nous, c’est un dossier vide ; rien ne peut juridiquement les retenir en prison. Depuis leur interrogatoire il y a de cela bientôt deux mois, rien ne leur a été présenté comme élément de preuve. Donc, nous refusons qu’ils continuent de croupir en prison alors qu’il n’y a aucune charge qu’on puisse retenir contre eux. Nous souhaitons qu’on les remette en liberté en attendant que la justice ne soit prête pour les juger », a lancé l’homme en robe noir.
Kolidoro Diallo pour kibanyiguinee.info
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