POUR LE RETOUR A L’ORDRE CONSTITUTIONNEL : L’ETAT A DEJA DEBOURSE PRES DE 2 MILLE MILLARDS GNF, SELON LE MINISTRE MORY CONDE
Lors de la plénière du CNT, tenue le dimanche dernier, qui a abouti à l’adoption à la va vite de la loi de finances initiale 2024, l’une des préoccupations soulevées par les conseillers nationaux était le financement du chronogramme de la transition. interpellé sur la question afin d’éclairer la lanterne du peuple sur l’évolution du processus, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation qui est en charge des élections, du moins officiellement, a tenu à rassurer les conseillers sur les efforts consentis par l’Etat sur la mise en œuvre du chronogramme de la transition.
« Je précise qu’en 2022 le gouvernement avait alloué un montant de 50 milliards GNF au ministère de l’administration du territoire et un montant de 65 milliards GNF au ministère du plan et de la coopération. Ces deux ministères sont les structures concernées pour la mise en œuvre de la grande partie du chronogramme de la transition. Egalement en 2023, en faisant le cumul des montants reçus par les deux ministères, nous sommes aux alentours de 690 milliards en 2023. Et en 2024, regardant les prévisions de 648 milliards GNF pour le ministère de l’administration du territoire, vous remarquerez qu’on est à peut près à 2 000 Mds de financer par le gouvernement sur le budget de l’Etat. Connaissant le processus électoral et l’ensemble des processus électoraux dans les pays de la sous région, je n’ai pas mémoire des dix (10) dernières années, d’un pays qui a financé le processus électoral de son pays à hauteur de plus de 25% des ressources de son BND (Budget national développement). Aujourd’hui, en prenant le budget de 5 112 milliards GNF comme budget global de retour à l’ordre constitutionnel et en prenant la particiapation de l’Etat déjà à date qui se chiffre à peu près à 2 000 milliards GNF, on peut sans nul doute dire que le gouvernement est à peu près à plus de 40% de financement de ce processus à travers son BND. », explique le ministre Mory Condé.
Apport des partenaires techniques et financiers
En ce qui concerne aussi les partenaires au développement, le ministre indique que beaucoup d’efforts ont été faits. Cela à travers des appuis techniques, institutionnels et financiers qui ont permis la mise en place des registres nationaux de l’état civil et des personnes physiques.
« Au niveau du ministère du Plan et de la Coopération et du ministère des Affaires Etrangères, nos partenaires de la CEDEAO, des Nations unies, de l’UE et l’USAID continuent aussi à nous apporter l’appui technique et à travers du matériel ainsi que l’appui institutionnel qui n’est pas aujourd’hui contabilisé en terme de pool financier. Si nous devons prendre en compte l’ensemble de ces appuis, par exemple la mise en place du logiciel devant servir pour le recensement administratif à vocation d’état civil, la mise en place du registre national de l’état civil et la mise en place du registre national des personnes physiques, vous remarquerez que la contribution seulement de l’UE se chiffre à peu près à 53 mlionns d’euros qui peut être à peu près l’équivalent de 50 milliards de francs guinéens. », ajoute-t-il.
En se fondant ainsi sur ces efforts réalisés par l’Etat guinéen et ses partenaires au développement, le ministre de l’administration du territoire veut se montrer rassurant quant à la volonté du gouvernement de s’investir pour conduire à bon échéant la mise en œuvre du chronogramme de la transition dans « la transparente et la crédibilité. »
Samory Keita pour kibanyiguinee.info
Les commentaires sont fermés.