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VIGILOR SECURITÉ

LA CAPITALE CONAKRY PLONGÉE DANS LE NOIR : LES « PIQUES » D’ALPHA CONDÉ CONTRE LE CNRD

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L’histoire se répète et cela risque de perdurer. Les guinéens broient encore et encore du noir. Il y a plusieurs mois maintenant que la capitale, Conakry est plongée dans une obscurité indescriptible suite au manque criard de l’électrique. Une précieuse denrée à laquelle les guinéens s’étaient pourtant adaptés sous le régime déchu. Mais qui s’est subitement raréfiée depuis l’arrivée du CNRD. Ce dernier qui a pris de force le relai, ne parvient pas à relever le défi.

Une situation que n’apprécie pas du tout le président déchu Alpha Condé. En marge du 1er Mai, fête internationale du travail, l’ancien chef de l’État guinéen a mis l’occasion à profit pour lancer des piques à l’endroit de ses tombeurs dont il dénonce la gestion.

Depuis son exil turquois, Alpha Condé tance vertement la gestion du CNRD. En s’insurgeant contre la gestion de certains secteurs sociaux de base. Portant notamment sur l’électricité et certaines denrées alimentaires.

Il dénonce le fait que « la capitale guinéenne » soit « plongée dans le noir. Rappelant, à juste titre, « qu’avant le 5 septembre 2021, le grand Conakry disposait (pourtant) de l’électricité 24 h sur 24. »

Dans le même sillage, il indique que le « le prix du carburant est passé de 11 000 francs à 12 000 francs guinéens. » Avant de déplorer le fait que « le prix du sac de riz » soit « passé de 180.000 francs à plus de 300.000 francs guinéens. »

Tout en continuant à égrainer cette fameuse liste lamentable qui plombe le pouvoir d’achat des guinéens, le président déchu ajoute le secteur du transport où le coût a littéralement grimpé au grand de la population.

Au regard de cette situation, l’ancien président estime que la « gouvernance actuelle n’offre pas de meilleures perspectives » 

Pour sortir de ce calvaire dramatique, le président à vie du RPG lance un appel pressant aux travailleurs, syndicats et forces vives afin qu’ils s’investissent tous dans « la lutte pour le retour à la légitimité politique, la démocratie, le rétablissement des libertés publiques et syndicales. »  

Car, estime-t-il, ils constituent « le dernier rempart contre la mauvaise gouvernance et le pouvoir basé sur la violence. »

Tout en refusant d’accepter son sort malgré l’évidence qui crève les yeux, le « vieux loup » politique ne savoure toujours pas vaincu. Et profite de la morosité de la situation pour lancer des « piques » contre ses tombeurs.   

Sidafa Keita pour kibanyiguinee.info

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