PARTIS MIS EN OBSERVATION PAR LE MATD : « ON EST SURPRIS DE SE RETROUVER DANS CE LOT », RÉAGIT L’UFDG DE CELLOU DALEIN DIALLO
Le lundi 28 octobre, le rapport final de l’évaluation des partis politiques du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a fuité sur les réseaux sociaux. Sur les 174 partis politiques agrées, évalués, 53 partis ont été dissous, 54 suspendus et 67 autres mis sous observation pour un trimestre. Au lendemain de cette fuite, certains partis concernés ont bien voulu réagir sur le contenu dudit rapport.
C’est le cas de l’UFDG de Cellou Dalein Diallo qui se retrouve dans la catégorie des partis mis en « observation » pour une période de trois mois, durant laquelle, il doit impérativement se mettre en règle au risque d’être suspendu ou dissous.
En réaction à ce rapport, le Coordinateur national de la communication du parti se dit « surpris » de voir sa formation politique « dans le lot des partis mis en observation. »
Au sortir d’une rencontre, tenue ce mardi, au MATD, portant sur la présentation officielle du rapport, Joachim Baba Millimono affirme avoir l’impression que les manquements auxquels le ministère fait allusion, portent sur sept (7) points. Alors qu’au niveau de l’UFDG, estime-t-il, ces manquements portent essentiellement sur deux (2) points.
« Vous-avez l’impression qu’il y a 7 points qu’on n’a pas respecté. Or, ce n’est pas vrai. C’est parce que tout simplement, nous n’avons pas donné la liste de nos donateurs et déposé le plan de formation. », dénonce-t-il en parlant du rapport.
D’après lui, il n’y a que « deux choses que l’UFDG n’a pas fourni ». Et il existe un document dument signé des deux parties (MATD et UFDG) qui l’atteste. « Nous n’avons manqué qu’à deux obligations seulement, qui ne sont même pas légales. », a souligné le juriste. Avant de dénoncer le fait que le partenaire indique que « cela ne compte pas » sans un « plan de formation. »
Toutefois, pour corriger les manquements relevés par le département de tutelle des partis politiques, il annonce que l’UFDG « va se rapprocher des cadres du ministère pour comprendre pourquoi la nouvelle notation…» et « corriger » tout ce qui est « corrigeable. »
Sur le plan de la formation par exemple, il reconnait qu’il n’y a pas eu de correction. Il promet que ce manquement va être corrigé. Joachim rassure que des preuves de formation existent déjà. A cette occasion il a tenu à citer, « la formation des femmes de l’UFDG élargie aux autres partis », initiée à l’occasion du mois de la femme, et « la formation sur l’entrepreneuriat organisée par le comité national des jeunes. » du parti.
Sidafa Keita pour kibanyiguinee.info