Le procès en appel d’Aliou Bah a connu son épilogue ce jeudi 28 mai à la Cour d’appel de Conakry. L’opposant politique perd, pour la deuxième fois, son procès et retourne derrière les barreaux.
Condamné en première instance à deux ans de prison ferme, le président du MoDeL (Mouvement Démocratique Libéral) avait fait appel de cette décision, espérant voir sa peine allégée, voire annulée. Mais la Cour d’appel a tranché : la condamnation est maintenue.
Reconnu coupable de « diffamation et offense au chef de l’État », Aliou Bah voit ainsi son espoir d’une remise en liberté s’effondrer. La Cour a jugé fondées les accusations portées contre lui, confirmant le jugement initial.
À l’issue de l’audience, l’opposant a été reconduit à la Maison centrale de Conakry, où il est détenu depuis janvier dernier.
Toutefois, le combat judiciaire n’est peut-être pas terminé pour le leader du MoDeL. Il lui reste une ultime possibilité : se pourvoir en cassation devant la Cour suprême. À condition, bien sûr, qu’il décide d’emprunter cette voie.
Sidafa Keita pour kibanyiguinee.info