A la faveur d’une conférence de presse ce lundi, 16 aout 2021 est lancé officiellement en République de Guinée le Cercle de Réflexion et d’Action Stratégique (CRAS).
A l’entame Patrice Kourouma, un des membres fondateur dudit cercle a tout d’abord campé la genèse du cercle avant de dévoiler les noms des deux autres membres fandateurs qui sont Dr Faya Millimono et Paul Moussa Diawara, tous deux hommes politiques et présidents de partis politique (le BL et le MPD respectivement), absents à la présente conférence pour des raisons de service.
Pour Patrice Kourouma le cercle est un espace de contribution à l’apaisement, à l’épanouissement et à la prise en compte des problématiques sociétale du pays. Il est loin d’être un comité de soutien à un quelconque parti politique, comme peuvent le croire certaines personnes.
« Le CRAS n’est pas un comité de soutien… Il n’est pas un instrument destiné à servir tel et tel parti. Notre démarche est de contribuer à l’apaisement et à l’épanouissement de l’environnement politique du pays, gage de tout développement économique, culturel, démocratique, humain », a-t-il précisé.
En d’autre terme, Patrice Kourouma précise que le cercle est un espace de contribution intellectuelle, de proposition pour une meilleure prise en charge des problèmes du citoyen guinéen.
« Le CRAS est un espace de dialogue, une organisation sociétale qui prend en compte la problématique du Guinéen au quotidien. C’est une contribution dont l’issue, le résultat est à la disposition de tous les Guinéens sans exclusion de l’opposition aux gouvernants en passant par les gouvernés et la société dans son entièreté. Le Cercle de Réflexion Stratégique (CRAS) est une plateforme ouverte à toutes et tous, qui transcende les clivages politiques et idéologiques ; un cadre permanent de dialogue, de discussions, de critique, d’autocritique, de contribution intellectuelle, de proposition pour un meilleur devenir de notre pays et un accomplissement total de notre destin commun », a dit le conseiller du chef de l’Etat guinéen.
Plus loin selon les conférenciers, le CRAS est en quelque sorte une société civile qui consiste « à se parler, à se rencontrer, à échanger sur la Guinée, à sortir de son retranchement politique partisan ; en mettant en avant l’intérêt général du pays qui exige la contribution des uns et des autres. Un espace de franc-parler sur le constat des diagnostics observés, les solutions à proposer sur le présent et l’avenir du pays ».
Alphadio Diallo pour kibanyiguinee.info
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