Les deux amis et confrères du groupe Fréquence Médias ne fument pas le même calumet cela depuis plus de 3 mois. Aboubacar Diallo et Mohamed Mara comme c’est d’eux il s’agit, sont en conflit devant la loi, au TPI de Mafanco.
Mohamed Mara qui est le plaignant dans cette affaire déclare avoir été licencié depuis le 17 décembre 2021 par Aboubacar Diallo, directeur général du Groupe Fréquence Médias et réclame le paiement d’arriérés de salaire.
Ce lundi 14 mars, devrait s’ouvrir le procès opposant les deux confrères au tribunal de première instance de Mafanco.
Avant l’ouverture du procès les confrères accompagnés de leurs avocats ont été entretenus par le juge pour voir si une toute dernière négociation était encore possible entre les deux afin de traiter l’affaire à l’amiable.
Au sortir du bureau du juge l’incompréhension se lisait nettement dans les visages des deux partis.
Maitre Salifou Béavogui, avocat d’Aboubacar Diallo n’a pas voulu se prêter aux questions des journalistes venus couvrir le procès.
Maitre Alpha Yaya Dramé, avocat de Mohamed Mara, a tout d’abord indiqué que la partie adverse ne veut pas que l’audience ait lieu avant d’affirmer que dans cette affaire la négociation est morte.
« La partie adverse ne veut pas que cette audience ait lieu. Elle aura lieu, d’une manière ou d’une autre. Dans votre métier, ou vous êtes patron, ou vous êtes salarié. Et dans ce dossier, ce sont les droits de chaque journaliste salarié vis-à-vis de son employeur qui en fait est en jeu. Il y avait une audience la semaine dernière, ils ont sollicité un renvoi, aujourd’hui il y a une audience, ils arrivent le jour même pour dire qu’ils ne sont pas prêts parce qu’il y a un deuxième avocat qui devait venir. Sauf qu’un seul avocat suffit pour défendre quelqu’un. J’attire votre attention que la procédure d’aujourd’hui concernait le payement d’arriérés de salaire, ce n’est même pas la question de licenciement. Donc ils veulent jouer au temps, nous avons tout le temps et toute la volonté d’aller jusqu’au bout. Je sais juste une chose, c’est qu’un homme à deux ennemis, c’est son orgueil et l’alcool probablement. Pour l’instant, nous envisageons d’organiser une conférence de presse et là il n’y aura plus qu’une procédure, il y aura trois. Ils veulent jouer, on va jouer. La négociation est morte. » a dit Me Dramé.
Pour rappel aucune nouvelle date n’a été communiquée à la presse pour une audience.
Kolidoro Diallo pour kibanyiguinee.info
Les commentaires sont fermés.