A la suite de la lecture des charges qui pèsent sur les accusés, des avocats de la défense ne comprennent pas l’absence du Général Sékouba Konaté, ministre de la défense nationale et N° 3 du CNDD à l’époque des faits.
Un des conseils du Capitaine Moussa Dadis Camara Me Pépé Antoine Lamah dit ne pas comprendre cette absence du général Sékouba Konaté à ce procès.
Selon Me Pépé Antoine Lamah, la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’homme (FIDH) est derrière cette absence de Konaté. La FIDH couvre Sékouba Konaté.
« À un moment donné je me suis posé la question si la FIDH veut la manifestation de la vérité ou si elle est là pour faire le travail d’une puissance qui ne veut pas qu’on touche à Sékouba Konaté qui veut coûte que coûte vaille que vaille qu’on s’acharne contre le président Dadis. Souvenez-vous qu’un groupe de victimes avait déposé plainte contre le Général Sékouba Konaté, après l’ordonnance de renvoi. Pourquoi quand vous lisez la page 38 de l’ordonnance de renvoi, le nom du Général Sékouba Konaté est noté au même titre que le président Dadis, Toumba et autre, comme étant des personnes qui auraient procurées des armes à ceux qui ont commis ces crimes là ? Mais curieusement, Sékouba n’est pas incriminé, Sekouba n’est pas renvoyé, on se pose la question ? La réponse qui nous est venue en tête c’est simplement un acharnement contre notre client. Et quelle a été la réponse du pool ? Le pool a dit, on n’a pas la date de naissance de Sékouba Konaté, on ne connaît pas sa situation matrimoniale, on ne se sait même où il est, on ne peut pas instruire votre affaire. Pourtant en procédure pénale, il est même admis de déposer plainte contre X et dans cette affaire il y a eu un remous, les parties civiles ont été divisées », a dévoilé le jeune avocat.
Kolidoro Diallo pour kibanyiguinee .info
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