Le 26 avril 2023, le gouvernement guinéen et les forces vives de Guinée (FVG) se sont une nouvelle fois retrouvés sous la médiation des acteurs religieux afin de trouver un terrain d’entente pour sortir le pays de sa crise politique. C’est la nième rencontre pour permettre les parties d’accorder leur violon.
Au sortir de cette rencontre, les religieux à travers, leur porte parole, estime que l’espoir est permis. « Ce qui était impossible hier est devenu possible aujourd’hui entre les forces vives de Guinée et le gouvernement », a confié Mgr Jacques Boston.
Abondant dans la même lancée, El hadj Mamadou Saliou Camara tout en demandant aux uns et aux de la patience, promet un dénouement heureux de la situation. Selon le premier imam de la grande mosquée Fayçal de Conakry, le peuple de Guinée sera informé très prochainement du contenu des accords entre le gouvernement et les FVG. A l’en croire, se sont des accords porteurs de « bonne nouvelle » et de « paix ».
Des déclarations qui peinent pour le moment à rassurer l’écrasante majorité des guinéens quant à une sortie rapide de crise. Car pour le commun du mortel guinéen, contrairement aux dires des religieux qui estiment que « les lignes bougent », la situation est plus préoccupante qu’elle en a l’air.
Accusé à tord ou à raison d’être à la solde de la junte militaire en place depuis le 5 septembre 2021, les religieux donnent pour le moment l’impression d’avoir la maitrise de la situation.
Empêtrés dans cette médiation depuis l’annonce des acteurs politiques et sociaux de vouloir organiser une « manifestation pacifique » malgré la mesure d’interdiction de manifester prise par les pouvoirs publics, nos religieux sont tout de même parvenus à faire durer le suspens.
En tout cas pour le moment, tout le monde s’impatiente de connaitre ce que pourrait contenir les accords entre le gouvernement et les forces vives de Guinée.
Sidafa Keita
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