La mort d’Ibrahima Sow, continue de susciter la controverse au sein de l’opinion publique guinéenne. Ce sexagénaire qui a été arrêté et écroué à la maison centrale dans le cadre de la répression des manifestations contre les résultats de la présidentielle du 18 octobre dernier, est décédé ce mardi 17 octobre.
Face à la controverse, le ministère de la justice a expliqué que ce prisonnier est mort à l’hôpital Ignace Deen par suite de Diabète. Cette thèse est rejetée par la famille du défunt qui parle d’une mort causée par la torture.
Invité chez nos confrères d’Espace dans l’émission les ‘’GG’’ le fils du défunt, Boubacar Sow est catégorique.
« Mon papa a été assassiné, il a été tué par le pouvoir en place sous l’effet des tortures qu’on lui a infligées en prison. Je viens d’entendre que mon papa est décédé à Ignace Deen, bien sûr qu’il est décédé là-bas mais c’est près qu’un corps qu’on a déposé à Ignace Deen. Si on dépose un malade à l’hôpital et qu’il ne remue même pas un petit doigt, qui ne parle pas, qui a des brulures sur le corps, c’est l’effet de torture. Il y a des preuves, nous avons des images », a expliqué Boubacar Sow, avant de préciser qu’aucune autopsie n’a été faite pour connaitre les causes réelles de la mort de mon papa.
« Le ministère ne nous a rien dit sauf que selon eux c’est le diabète qui a tué mon père mais je pense que le diabète ne donne pas les effets que nous avons vus. Mon papa n’est pas diabétique, lorsqu’on l’a interpelé, il avait une santé de fer….. aucune autopsie n’a été faite ».
Alphadio Diallo pour kibanyiguinée.info
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