FUTURE CONSTITUTION GUINEENNE : LA HAC DEMANDE UNE DEPENALISATION TOTALE DES DELITS DE PRESSE
La foire au débat d’orientation constitutionnel se poursuit au CNT-Conseil national de la transition. Ce jeudi, 1er mai 2023, c’était au tour de la Haute Autorité de Communication-HAC- d’être devant les conseillers nationaux pour présenter ses parts de propositions. La délégation de cette institution était conduite par son président, Boubacar Yacine Diallo.
Le speech du président de la HAC portera essentiellement sur 14 points. Au prime à bord, Boubacar Yacine Diallo demandera le maintien de son institution dans la future constitution. « Il faut maintenir dans la nouvelle constitution la Haute autorité de la communication en renforçant ses attributions pour qu’elle soit l’autorité indépendante qui soit capable de veiller sur le bon fonctionnement des médias et bien sûr en renforçant la liberté de la presse, mais en même temps, en faisant respecter les principes d’éthique, de la déontologie et de toutes les lois », dira-t-il.
L’autre facette de son intervention a porté sur l’indépendance et la protection des hommes de média en Guinée. A cet effet, il sollicite que soit « mentionné de manière explicite, la dépénalisation totale des délits de presse. » Selon lui, la Guinée devrait donner l’exemple en étant le précurseur dans la dynamique de dépénaliser totalement les délits de presse. « Aujourd’hui, nous sommes cités en exemple pour la de pénalisation partielle des délits de presse. La Guinée doit jouer le leadership en matière de dépénalisation des délits de presse et des délits commis par voie de presse », argumente-t-il.
Aussi, il demandera que soit « intégré la régulation des réseaux sociaux, des Web radios et télés dans les attributions de l’instance de régulation des médias ». Mais également d’« harmoniser les lois organiques sur l’organe de régulation des médias et sur la liberté de la presse en matière d’autorisation des radios et télévisions privées ».
Sidafa Keita pour kibanyiguinee.info
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