JOURNAL HOROYA : LE CRI DE CŒUR DU DIRECTEUR GENERAL

Vingt (20) mois après avoir été mis hors d’usage suite à son pillage perpétré par des inconnus, le siège du quotidien national Horoya n’est toujours pas restauré. Pendant ce temps, le personnel qui évolue sous la coupe du Directeur Général, Ibrahima Koné, travaille dans des conditions précaires pour remplir leur devoir de journaliste.

Temporairement hébergé au premier étage de l’immeuble de la RTG Boulbinet, le personnel vit dans un déconfort total. Et la fin du calvaire n’est pas pour demain. Car les travaux de rénovation du siège du journal sont en arrêt depuis maintenant belle lurette. « Nous souffrons énormément », s’est confié cette semaine, le Directeur Général Ibrahima Koné à votre site électronique kibanyiguinee.info.

Agissant en leader, l’homme semble s’être accommodé à la situation mais, il n’apprécierait guère la souffrance de ses collaborateurs. Surtout que ces derniers souffrent le martyr depuis près d’un an. Et en attendant la rénovation de leur siège, ils sont obligés de se ‘’confiner’’ entre quatre salles pour travailler.

« Une grande direction comme Horoya ne dispose ici que de 5 salles ou bureaux. Il y a la grande salle de réunion qui sert aussi de salle de rédaction, le bureau du DG, le bureau de la DGA, le bureau de la comptabilité et le bureau de l’infographie », s’indigne Ibrahima Koné. Avant d’ajouter, qu’il n’y a que 2 toilettes disponibles pour tout le personnel.

Et pire, l’archivage n’est pas du tout sécurisé. Les archives se trouvent dans des conditions très piteuses. Puisqu’on voit des piles d’anciens journaux et de dossiers entassées ça et là, à même le sol, dans un petit couloir qui débouche aux toilettes.

Impuissant face à cette situation, le Directeur Général fonde tout son espoir sur le département de tutelle pour accélérer les travaux de rénovation du siège du journal. Car pour lui, il est inconcevable que des archives qui constituent la mémoire de la Guinée puissent se retrouver ainsi au dehors pour être exposées à toutes les intempéries. Raison pour laquelle, il dira préconiser dans le futur, la numérisation des archives qu’il perçoit comme étant « une mine d’or » qu’il faut  impérieusement sauvegarder.

Heureusement qu’il y a une lueur d’espoir qui profile à l’horizon. Les travaux de rénovation du siège pourraient bientôt être relancés pour le bonheur des travailleurs du journal.

Samory Keita pour kibanyiguinee.info

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