La qualification historique du syli national masculin aux Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024, une première depuis 1968, réveille subitement les consciences au sommet de l’Etat. Où les appétits de gloire semblent soudain renaitre. Rappelant ainsi les belles épopées guinéennes dans les domaines culturels et sportifs. Grâce auxquels, le nom de la Guinée a auréolé sur le plan international.
De cette magnifique époque à nos jours, beaucoup d’années se sont écoulées. Toutefois depuis, les lampions se sont éteints. Et l’on ne parvient plus à les rallumer. Cela malgré les multiples essais pour sortir de la pénombre. A cause de ses manques de réalisme pour judicieusement investir dans ces secteurs, la Guinée ne parvient pas à retrouver ses gloires d’antan.
Une triste réalité qui ne devrait, tout de même, pas surprendre ! D’autant plus que, depuis des années maintenant, ces secteurs constituent les parents pauvres de l’administration guinéenne. N’ayant pas de soutien réel et fécond, ils peinent depuis, au grand dam des guinéens, à renaitre de ses cendres. Surtout, ces secteurs en dépit de leur importance, ne constituent plus une priorité pour l’Etat, cela depuis la fin du premier régime.
Sur le domaine sportif, par exemple, des efforts disparates sont consentis pour redynamiser le football qui est le sport roi. Mais là aussi, il n’y a pas de résultat tangible. Alors que des milliers de milliards d’argent y sont régulièrement engloutis. Sans qu’on ne puisse voir la moindre fumée blanche à l’horizon.
Quant aux autres disciplines qui donnent des trophées à la Guinée, elles laissées pour compte. C’est le cas du handball, du basket bal, de la boxe et bien d’autres, apportent régulièrement des trophées à la Guinée. En retour, elles ne bénéficient aucun accompagnement de l’Etat.
Les esprits malsains qui foisonnent le milieu, empêchent ces disciplines de se développer.
Heureusement qu’avec la qualif aux JO du syli national, cela a permis de toucher la corde sensible des nouvelles autorités du pays. Qui envisagent de relancer les compétitions culturelles et sportives permettant de construire la paix sociale et de bâtir des équipes solides et compétitives sur le plan national et international.
« Sur le plan sportif, les défis restent immenses malgré la qualification historique de notre équipe nationale espoir de football pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, une première depuis 1968. », a récemment confié le premier ministre. Qui rassure, en même temps, que c’est à cause de cet état de fait, l’Etat compte s’investir pour relancer les compétitions culturelles et sportives au niveau de la base. Afin de soutenir la couche juvénile.
« Nous sommes mobilisés pour la relance des compétitions culturelles et sportives dans le but de construire des équipes solides et favoriser le dialogue, l’inclusion et la paix sociale. », rassure Bah Oury.
En décidant de consentir des efforts dans ce sens, Bah Oury veut ainsi revenir aux fondamentaux du système éducatif guinéen, il y a quelques années en arrière, pour redynamiser les secteurs culturels et sportifs, gagent d’un développement social inclusif et durable.
Dans cette optique, il informe que « la reconstruction des stades se poursuit afin de mettre à la disposition de la jeunesse des infrastructures aux normes internationales permettant de recevoir les compétitions dans notre pays. » Aussi, il indiquera l’urgence de « revoir nos infrastructures et consentir les investissements nécessaires pour que nos jeunes puissent pleinement exprimer les nombreux talents qui sont les leurs. »
Le PM Fait ainsi allusion au stade Général Lansana Conté de Nongo et du complexe sportif du 28 Septembre dont les travaux de rénovation progressent à la satisfaction de l’Etat. Avant de donner « une mention spéciale pour le handball et le basket-ball, qui nous ont récemment rapporté des trophées. »
Fatoumata Camara pour kibanyiguinee.info
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