Le nouveau premier ministre guinéen a pris fonction ce jeudi 29 février. Dans son discours de prise de fonction, le nouveau locataire du petit palais de la colombe s’est accentué sur la justice et la réconciliation nationale
« Dès la prise du pouvoir le 5 septembre 2021, le Chef de l’Etat a indiqué que la justice est la boussole de notre action. Par conséquent, nous ne devront ménager aucun effort pour que notre justice soit forte, efficace et juste », dira-t-il à l’entame de son discours.
Bah Oury rappelle ensuite que l’Etat est resté longtemps inexistant quant à la satisfaction des besoins des populations en termes d’infrastructures sociaux de base.
« Plusieurs décennies d’absence significative de l’Etat pour servir les attentes et les besoins en termes de routes, de pistes et de services de base des populations ont rendu titanesque les tâches à accomplir pour satisfaire toutes les régions de la Guinée », indique le nouveau PM. Qui rassure en même temps que « d’ores et déjà, la preuve est donnée par la réalisation des travaux actuels qui sont florissants que si la volonté politique est là, alors nous pouvons changer la Guinée. »
Il expliquera que « les infrastructures ont vocation à permettre la société humaine d’être en interaction pour la satisfaction des multiples besoins socioéconomiques et autres. C’est-à-dire à être des vecteurs de rapprochement pour des formes de coexistence.»
Mais aussi il s’interrogera sur leur utilité, leur importance au sein d’une société divisée comme la notre. D’où pense-t-il, qu’il est fondamental de travailler sur la cohésion sociale, le vivre ensemble, sur la réconciliation nationale des guinéens.
« Que sont-elles ou à quoi servent-elles si en dépit de leur réalisation notre société reste divisée, compartimentée en des blocs antagoniques et opposés ? » s’interroge l’homme d’Etat.
Ainsi selon, l’ancien ministre de la réconciliation nationale « c’est pour cela que le Général Doumbouya a instruit de piloter la poursuite des travaux des assises nationales qui in fine prépare les chantiers phares de la transition : à savoir la restauration du bon vivre ensemble pour aboutir à une réconciliation nationale pérenne et solide. »
Il précisera que « l’unité nationale et la solidarité sont les piliers de notre capacité à être ce que nous sommes : à savoir un pays et un peuple souverain »
Fatoumata Camara pour kibanyiguinee.info
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