VIGILOR SECURITÉ

INVESTISSEMENTS PUBLICS : LES DEPENSES REVUES A LA BAISSE A HAUTEUR DE 0,3 POUR CENT

Dans le Projet de Loi de Finances Rectificative (PLFR) 2023, actuellement en examen au niveau du parlement guinéen, le portefeuille des prévisions des dépenses d’investissements publics est revu à la baisse. Il est descendu à hauteur de 0,3%  par rapport à la Loi de Finances Initiale (LFI).  

Selon le Ministre de l’Economie et des Finances, « l’enveloppe globale prévisionnelle du PLFR 2023 dans son volet dépenses d’investissements publics se chiffre à 13 712,95 Mrds  contre 13 748,4 Mrds de GNF prévus en Loi de Finances Initiale (LFI), soit une baisse de 0,3%, représentant 35,44 Mrds GNF.» Moussa Cissé précise ensuite que « le PIP est financé sur ressources propres pour 6 763,25 Mrds y compris les droits et taxes, soit 49,3% et par les ressources extérieures pour 6 949,7 Mrds, soit 50,7%. »

Plusieurs secteurs de développement sont concernés dans ces nouvelles prévisions. Il s’agit notamment, « du développement rural et environnement qui représente 4,7% du total des prévisions, soit 318,03 Mrds GNF ; du secteur de l’eau, de l’énergie, de l’industrie et du commerce 7, 2%, soit 485,10 Mrds; des infrastructures et équipements 35,4%, soit 1 938,16 Mrds ; du secteur social 22,6%, soit 1 529,3 Mrds ; de l’administration générale, la décentralisation, la défense et la sécurité 31,4%, soit 2 118,5 Mrds de GNF ; et les droits et taxes, 5,4%, soit 367,10 Mrds.»

Pourquoi l’élaboration de cette loi de finances rectificative cette année ?

Au cours de son intervention face aux conseillers nationaux, le Ministre de l’Economie e des Finances, Moussa Cissé a avancé cinq (5) facteurs qui caractérisent la situation économique actuelle et justifient cette décision. Ainsi, en plus de « la révision à la hausse du taux de croissance économique à 6,1% contre 5,7% du PIB initialement prévu » avec la LFI 2023, l’Argentier de l’Etat soulignera « la faible mobilisation des ressources allouées aux dépenses d’investissement, notamment les Obligations du Trésor et les emprunts obligataires ; la baisse des ressources allouées au Fonds National du Développement Local (FNDL) de 569,95 Mds à 429,99 Mds ; la baisse des ressources allouées au FODECON qui passent de 342,2 Mds à 256,2 Mds ; la baisse des ressources allouées au Fonds d’Investissement Minier qui passent de 189,98 Mds à 143,33 Mds. »

Samory Keita pour kibanyiguinee.info

Facebook Comments