LA GALERE EN GUINEE : LE PRIX DU RIZ MONTE A 340 MILLE ET 379 MILLE GNF
En Guinée, les prix des denrées alimentaire viennent de connaitre une montée vertigineuse. Ce mardi, le gouvernement, contre toute attente, a scellé un accord avec la Chambre Nationale du Commerce, d’Industrie et d’Artisanat portant sur l’augmentation du prix des denrées alimentaires.
Le protocole d’accord signé entre l’Etat et les commerçants porte essentiellement sur les denrées qui constituent les principales nourritures de base de l’écrasante majorité des guinéens. Elles sont également appelées, denrées de première nécessité. Ce sont entre autres, le riz, le sucre, la farine, l’huile, l’oignons. La moyenne de l’augmentation des prix est de 40 mille GNF. Et le prix de chaque denrée varie en fonction des régions.
Dans la région Conakry, par exemple, le prix d’un sac de riz de 50 kg est passé de 295 mille GNF à 340 mille GNF, soit une augmentation de 45 mille GNF. Le prix du sac de sucre de 50 kg est passé de 410 mille à 440 mille GNF sur le marché local, soit une augmentation de 30 mille. Le bidon d’huile de 20l, production locale, est passé de 260 mille GNF à 355 mille GNF, soit une augmentation de 95 mille GNF. Le sac d’oignon de 25kg est passé de 210 mille à 260 mille GNF, soit une augmentation 50 mille GNF.
Pour les mêmes denrées, dans la préfecture de Beyla, les prix se négocient à 379 mille GNF pour le sac de riz, 479 mille GNF pour le sucre, 394 mille GNF pour la farine, 309 500 GNF pour l’huile et 279 pour l’oignon.
Cette décision de l’Etat d’augmenter les prix des denrées sur le marché local a surpris plus d’un guinéen. Les pauvres citoyens qui traversent des situations pénibles depuis quelques moments ne s’y attendaient pas du tout à une flambée de prix sur le marché. En tout cas pas maintenant. Cela à cause de la galère déjà dans le pays.
Le panier de la ménagère trinque depuis belle lurette. Rendant la vie excessivement chère dans le bled. Et les pauvres contribuables qui ne savent plus où donner de la tête, tirent le diable par la queue.
Samory Keita pour kibanyiguinee.info